LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE专题报导岚明先生

建筑大师岚明:构筑“未来”的建筑师

       2021年7月9日,法国著名报刊《La Nouvelle République》对未来主义建筑大师岚明先生专访进行了报导。

       岚明先生强调要提升人类生活品质,而不是生活标准。他希望通过建筑方式打造出未来的世界——无关政治、哲学或者行政,只是纯粹的“高颜值”美好环境。

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原文如下:

Denis Laming, profession : architecte du futur

Depuis plus de 20 ans, l’architecte du Futuroscope de Poitiers pose ses valises chaque été dans le Loir-et-Cher au château du Gué-Péan.

Le château du Gué-Péan à Monthou-sur-Cher recèle bien des secrets. À l’étage du bâtiment se trouve une pièce lumineuse, remplie d’objets en tout genre, un véritable cabinet de curiosités. C’est dans son bureau que nous reçoit Denis Laming, architecte reconnu, notamment pour avoir conçu le Futuroscope de Poitiers. « J’ai acquis le château en 1998, ce fut un véritable coup de foudre et j’ai voulu l’offrir à mon épouse, comme cadeau pour célébrer nos 25 ans de mariage », raconte-t-il, tout en contournant sa table de travail. Il préfère discuter debout, « marcher est bon pour la réflexion, et ce qui distingue une idée d’une bonne idée, c’est un faible pourcentage de concentration en plus », plaisante-t-il.

La ville demain devra être un endroit d’interactions et d’émotions

L’homme est un conteur d’histoires ; tout autour de lui, est matière à raconter une aventure. « Voyez cette peinture, elle représente le naufrage du Vengeur, un bateau révolutionnaire français qui refusa de tomber pavillon alors qu’il était coulé par les Anglais », explique-t-il tout en souriant.

« Enfant, je visitais souvent mon grand-père à Montlouis-sur-Loire et j’en ai gardé de merveilleux souvenirs, c’est pourquoi dès que j’ai pu revenir dans cette région, je n’ai pas hésité », indique-t-il. Chaque été depuis, il s’installe au Gué-Péan en compagnie de sa femme, de ses enfants et petits-enfants. Pour autant, pas question de se reposer, « nous accueillons toujours les visiteurs pendant cette période ». Par ailleurs, « aujourd’hui, tout va très vite ; grâce à la technologie, je peux travailler d’ici avec la Chine sans aucun souci », nous dit-il. Un pays avec lequel il entretient un fort lien, ayant notamment contribué à concevoir l’urbanisme de Pékin, Wuhan ou encore Nagbo. Récemment, il a également réalisé la gare maritime de Schenzen, en face de Hong kong. « Un projet résolument futuriste », confie-il.

Le futur, voilà son obsession, surtout « comment faire pour que les architectes répondent à la problématique du nombre ». « Les Américains pensent en termes de standard de vie, je crois qu’il vaut mieux privilégier la qualité de vie ; mon rôle est d’essayer d’inventer un monde meilleur pour demain, pas essentiellement politique, philosophique ou administratif, mais bel et bien physique », explique l’architecte. La « ville du futur » sera peut-être pensée dans son bureau loir-et-chérien du Gué-Péan. « Je travaille actuellement sur un manuscrit de livre dont ce sera le sujet, la ville du futur ne doit pas être un lieu entièrement robotisé mais un endroit d’interactions et d’émotions », conclut-il.

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